Konkour d'récits numéro deux !

Bonne initiative mon p'tit Kraz, c'est vrai que je reconnais légèrement ma "patte" ;)

Normalement j'en serai ! J'espère qu'il y aura autant de participation que lors du premier !

N'hésitez pas à participer, que vous soyez bon ou mauvais ;)

Et puis le thème est assez large pour permettre pas mal de délire !

Kirou.

Ouah je le sens bien ce concours .. Je n'ai jamais bien écrit mais je vais essayer ..
Waaaaagh à tout le monde

en dehors d'une bataille...

en gros, en pleine baston!!!!!

Ca risque d'être marrant. Mais bon, il faut que j'y pense aussi...

voili voilà...

En pleine baston? Bah non, justement. J'ai mon idée! Ça y est! Indice: Wazza!

Chut Chut!!! Pas d'idée voyons!!

Je vois des participants qui se profilent à l'horizon, ça me plait ça !
N'hésitez pas à participer !

Kirou qui se dit qu'il va devoir sortir sa plume...

Bah alors, les snots !

J'espère que vos récits avancent !

Il y a intérêt à y avoir des participants sinon ça va chauffer !

A vos plumes et claviers !

Kirou.

Mon récit est en cours, et j'ai l'idée principale (en très très gros), reste plus qu'à avoir des idées de détail et organiser le tout.

Tout est dans ma tête! Y'a pu qu'à taper pour du bon et hop!

Youpi, je suis prem's !

Quelque part dans l'immensité du Warp, un immense Space Hulk, le Pékod, dérivait plus ou moins tranquillement, bercé par les vents magnétiques et autres perturbations psychiques, et mené par le Kaptain Akab'.
Ce vétéran de l'espace, korsaire de renom et spécialiste du rhum de squig (qu'il fabrique lui-même, recette secrète), se plaisait à naviguer au hasard, en attendant de tomber sur une planète potentiellement marrante (il avait rencontré sur la dernière, des humanoïdes particulièrement efféminés, en compagnie du chef de guerre KraztaK).
La vie à bord du Pékod pouvait être, selon les membres, très reposante, très ennuyeuse, ou bien carrément horrible.

Prenons par exemple Akab' lui-même. On le voit la plupart du temps en train d'astiquer et de bidouiller son arme favorite, le méga-harpon explosif à propulsion super-sonik', montée sur son chariot de guerre amphibie personnel, l'idéal pour chasser les ocètodons et autres créatures marines sur les diverses planètes qu'il se plaît à explorer. Mais là, il se prélassait tranquillement sur son hamac, une choppe de rhum de squig à la main (c'est parce qu'on est sur un space-hulk qu'on a pas le droit à une ambiance club-med), admirant le warp à travers l'immense baie vitrée à l'avant de son vaisseau, car c'est pas parce qu'on est un ork qu'on est incapable d'apprécier la beauté des étoiles, mêmes si dans le cas présent il s'agit plutôt de regarder les monstres rigolos du dehors.
Un bruit le dérange cependant. Et ce n'est pas un bruit qui fait partie du vacarme habituel qui règne dans le space-hulk. Après avoir réfléchi pendant de longues minutes, l'esprit embrumé par la bière de squig, il se rendit-compte que ce bruit s'apparentait à celui d'un objet métallique frappé sur un autre objet métallique. Étonnamment, Akab' n'aime pas du tout être dérangé durant sa sieste. Il s'empara donc de son kikoup' énergétique en or afin de faire cesser ce vacarme (car c'est bien connu, pour faire cesser un bruit provoqué par le choc de deux objets métalliques, il faut un troisième objet métallique). Sautant de son hamac, il trouva rapidement l'origine du bruit près de la porte de sa cabine personnelle, et vit là un ork tapant avec un outil sut le blindage du space hulk, et expliqua à Akab' qu'il était là pour protester, que les conditions de vie et de travail à bord du vaisseau, c'est tout pourri, qu'en plus d'être des opprimés, les boyz s'ennuyaient ferme, que le salaire suffisait même pas à offrir des cadeaux de noël aux gosses, et puis que les 35 heures c'est pas pour les squigs. Surpris, Akab' se demanda d'abord s'il n'était pas en train d'halluciner. Et il avait raison, la bière de squig avait fait son effet, et c'était en réalité un groupe de grots qui se tenaient là.
C'était d'ailleurs très logique, les boyz n'ayant aucune raison de se plaindre des conditions de vie et de travail à bord du space hulk, ils passent la plupart de leur temps à ne rien faire, comme Krakot, un evil sunz pilote de truk qui était à ce moment là dans son véhicule dans le hangar géant, en train d'assister à l'évènement le plus excitant de sa journée (deux snots se battant pour un bout de champignon) en se curant le nez.
Akab' se rendit compte de son erreur de jugement après quelques instant et, apercevant l'étendard fleuri de la LGR, porté par un fin et svelte gretchin tout de rouge vêtu, il décida de mettre fin promptement à ce problème, avec une technique éculée, un savoir ancestral transmis d'ork en ork depuis des temps immémoriaux : taper. En réponse, les grots usèrent d'une technique non moins éculée, transmise de grot en grot depuis des temps non moins immémoriaux : la fuite.
Malheureusement pour nos fiers gretchins révolutionnaires, seuls à s'opposer à l'oppression des orks et à l'hégémonie du grand capital dentaire, leur fuite à travers les couloirs les conduisit droit sur le combat épique qui opposait les deux snots pour un morceau de champignon, bouleversant ainsi l'issue de l'affrontement, ainsi que le divertissement de Krakot, ce qui, naturellement, lui fit très peu plaisir (voire même pas du tout).
Il voulut se lancer à leur poursuite, mais la vue du kap'tain ayant eu la même idée le fit se raviser, car s'il est une chose qu'Akab déteste par dessus tout, c'est qu'on lui vole une proie, et c'est une des premières choses qu'un ork qui s'engage aux côtés d'Akab' apprend (en fait c'est très simple, le voleur de proie devient très souvent la proie).
Krakot retourna donc à son curage de nez dans son truk, les grots vers la salle des machines, repaire plus ou moins sûr, Akab sur leurs talons (n'imaginez pas là qu'ils montaient un spectacle d'acrobatie dans lequel Akab se tiendrait sur les talons levés des grots, d'abord parce que ce serait impossible, Akab est trop lourd, ensuite parce que c'est une expression qui veut dire qu'il leur courait après).
La poursuite se poursuivit (n'essayez pas d'imaginer une poursuite qui se poursuit elle-même, vous seriez amenés à diviser par zéro et votre esprit n'y résisterait pas) à travers les couloirs du space hulk, renversant une pile de bidons par ici, interrompant une partie de cartes par là (non pas que les orks sachent réellement jouer aux cartes, mais ils fixent les règles eux-même, souvent par celui qui possède le plus gros kikoup') et provoquant d'autres désagréments divers pour les résidents de l'appareil.
Arrivés dans la salle des machines, d'autres grots s'étaient joints aux rebelles, ajoutés aux grots machinistes, cela faisait beaucoup de grots, assez en tout cas pour ne plus avoir trop peur d'Akab, et ils se stoppèrent là (je pense que c'est surtout parce que c'était parce qu'Akab se tenait devant la seule issue possible, mais ce n'est que mon opinion).
Sans broncher devant la centaine de grots massés dans la salle des machines, Akab sortit son fling' pulsor à chargeur plasmique, enleva la double sécurité (sérieusement, c'est dangereux ce genre de truc, même un ork fait gaffe), appuya sur la détente et... et rien. Alors non seulement c'est dangereux, mais en plus c'est pas fiable. Les gromek d'Akab' n'allait pas tarder à se retrouver au chômage et viré du vaisseau (et croyez-moi, être gros mek sans boulot qui dérive seul dans le warp, c'est pas facile tous les jours). Mais l'heure n'était pas aux restructurations et aux licenciements, mais à la vengeance. L'alcool et l'énervement aidant, l'ork lança d'un geste rageur son fling' pulsor à chargeur plasmique droit devant lui, qui alla s'écraser sur un moteur (assommant un grot au passage).

Faisons maintenant une pose explicative, nécessaire pour bien comprendre la suite. La caractéristique principale de la technologie ork est son instabilité. Le fling' pulsor à chargeur plasmique et les moteurs de space hulk ne font pas exception, bien au contraire, ce sont parmis les objets les plus dangereux qui peuvent se trouver sur le Pékod (de par la fusion du plasma dans le chargeur et la puissance nécessaire à la propulsion d'un space hulk).
Parlons maintenant des plans du space hulk. Pour propulser quelque chose, il est idéal de se trouver à l'arrière de ce quelque chose. De même, étant donné que l'avant est réservé au commandement (faut bien voir où on va pour aller quelque part), le reste (le hangar donc) se trouve aussi à l'arrière, au dessus des moteurs.

Le choc du plasma avec le moteur provoqua une série de réactions en chaînes, conduisant à une explosion projetant le kaptaine Akab à l'extérieur de la salle et réduisant les grots restés en bouillie/cendre. Cela aurait pu être réparable si seulement la secousse n'avait pas fait tomber au sol tous les orks se trouvant dans le hangar, y compris Krakot dans son truk qui, en tentant de se rattraper, agrippa la manette de démarrage mis le pied sur la pédale d'accélération (ça fait beaucoup de hasards, je sais, mais gork et mork s'ennuyaient ce jour là, ils cherchaient quelque chose de différent pour se détendre). Avant que Krakot n'ait pu faire quoi que ce soit, l'engin fonçait à travers le hangar, ignorant (écrasant serait plus juste) les obstacles, avant de traverser la paroi.l
Le bouclier énergétique du space hulk étant prévu pour arrêter ce qui vient de l'extérieur, les conséquences furent dramatiques.
Si vous avez quelques notions de physique (contrairement à moi), vous sauriez pourquoi lorsqu'on fait un trou dans un avion en plein vol ou dans un appareil dans l'espace, tous les objets présents tendent à être attirés vers ce trou. Si vous ne savez pas, ce n'est pas grave, vous pouvez demander à notre admin chéri qui fait des études compliquées pour savoir comment on créée un trou noir pour rigoler, ou bien vous pouvez tout simplement admirer la manière très drôle dont chaque ork traversa le trou dans la coque du Pékod.

Après avoir longuement dérivé à grande vitesse, le space hulk arriva en vue d'une planète uniformément bleue, une planète océan avec seulement une îles, près de laquelle il s'écrasa. Nul ne sait ce qu'il advint du kaptain Akab (en fait, personne n'a jamais vraiment eu vent de ce qui était arrivé au Pékod), l'un des seuls à ne pas se trouver dans le hangar au moment de l'incident, mais certaines nymphes de la planète racontent que s'hasarder dans les environs de l'île est devenu très dangereux ces derniers temps, même (voire surtout) pour les plus gros poissons...

Eh eh ! T'mas fais rire Kraz.

A moi ! Deuz !

EDIT Kir: Veuillez m'excuser, j'ai vu 2-3 trucs à revoir... Merci de me l'accorder... :D

A moi!

Gorbatz était fier. Il avait enfin son Trukk personnel. Lui, KassBrol le GroMek et BoomBomb, un Mekano, regardaient cette nouvelle machine avec admiration. Un morceau de plafond se décrocha, et le soleil pénétra dans la salle, illuminant le trukk dans le magnifique "Klang" du morceau de taule s'écrasant majestueusement au sol. Le trukk était rouge vif décoré de superbes flammes jaunes et noires, les Grotz venant de terminer la peinture. Une place était prévue pour le Flingeur, le support d'arme étant libre, pour que Gorbatz puisse y fixer son Fling préféré. La machine était basée sur le chassis de l'ancien Trukk de la bande de Gorbatz, mais le Nob étant le seul survivant de sa bande, il avait pu racheter le Trukk et le faire réparer. Le chassis avait été baissé, à un tel point qu'il frôlait presque le sol. De grandes planches d'abordage étaient fixées sur les côtés de la plat'form de transport, et un kapot protégeait désormais le moteur. Un phare avait été rajouté à l'avant dudit kapot, ce qui faisait un total de un phare, les Trukkboyz ayant jusqu'ici compté sur leur vision nocturne naturelle pour piloter dans le noir. Une trukk-radio avait été rajoutée dans l'habitak, ainsi qu'un mini-krameur pour cigares, bien que Gorbatz ne fume pas. Il y avait même des portes latérales et un Retrovizeur(qui scintilla sous l'éclair de lumière, schling), décoré de deux dés taillés dans des os de zoms. Le siége était en cuir de squig, orkonomik, pour que le pilote, en l'occurence Gorbatz, soit à l'aise. Mais le plus beau était sous le Kapot. Le moteur avait été surboosté, car Gorbatz allait représenter les Evil Sunz de Core IV lors des 24 jours de Skra. Et le trukk regorgait également de gadgets glissés ça et là par KassBrol et BoomBomb. Dont notament un sièj' éjéktable.
"-Waw
-Wow
-Ouff...
-Béh, t'a pu k'a l'tester!" lâcha KassBrol au bout d'un long moment de silence.
"-Wé!"
Gorbatz prit avidement la clé que lui tendait KassBrol, et se dirigea vers le Trukk. La portière s'ouvrit avec un doux bruit(Shtlonk), et Gorbatz s'installa confortablement dans son siège orkonomik' en cuir de squig. Il alluma le moteur dans un grand bruit, KREUARK-ARK-ARK-ARK-ARK- , puis il appuia sur le bouton de démarrage de la radio, tripatouilla la roulette de fréquence pour trouver sa chaine préférée(OrkInterPlanetz)et monta le son à fond pour entendre autre chose que le bruit du moteur. Le gueuleur du groupe Salver se mit à entonner le texte de Chokboy of Deff. Le Nob leva son pouce à l'adresse des deux brikolos, qui sourirent tous deux, puis leut fit signe qu'il allait faire un tour dehors.
"-J'vais y'aller délikat'ment pour pa abimer mon joujou!"
Ils s'écartérent, et Gorbatz appuia sur l'accélérateur et sortit en trombe de l'atelier dans une cacophonie de muzik, de moteur et de cris de Grotz paniqués. Les Brikolos se relevérent du tas de matériel dans lequel ils s'étaient jetés en hâte et regardérent s'éloigner le nuage de fumée.
"-On a p't'ét forcé l'boost, boss.
-Nan, t'inkiét Boom."
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L'atelier étant éloigné du kampement, il fallut quelques minutes à Gorbatz avant de ralentir pour défiler dans le kamp, heureux comme un Boss. Les Boyz le regardaient passer avec admiration. Arrivé à la hutte de sa bande, il ralentit, gardant juste assez de vitesse pour enfoncer délicatement(si, si, c'est possible)la paroi en taule de la salle principale.
"-Ki k'y veut m'akonpagner pour faire un tour?"
Ses Boyz bataillérent durement pour atteindre la place de l'artilleur, mais ce fut finalement un Boy nommé Nargrunt, plus malin que les autres, qui eu les faveurs de Gorbatz. Il lui avait apporté son fling, une arme sur laquelle Gorbatz avait monté un GroKikoup tronçonneur, histoire de pouvoir faire usage d'encore plus de finesse qu'habituelement. Gorbatz aida Nargrunt à embarquer, se débarassa des gêneurs et partit en une marche arrière spectaculaire.
"-On par' à la chass', boss?
-On par' à la chasse, t'é ok?
-Wé boss, bonne idée!"
Et le Trukk partit vers le Kanyon proche du kan, au son de Ratama'at'a, une muzik d'un groupe de SnakBitez.
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Il fallu un peu plus d'une heure pour que le duo se rende compte qu'il était suivi, la poussiére soulevée par le trukk gachant la vue du retrovizeur.
"-Hé Boss, y'a un chariot et dé motoz ki nou suive.
-Hé Nargr', on é suivi.
-Ah wé c'é vré boss."
Gorbatz ralentit et s'arréta doucement en cognant son par'chok contre une paroi du Kanyon.
Le Chariot et les Motoz ne tardérent pas à les rattraper. Le chariot était celui de Zagdut, rival de toujours de Gorbatz.
"-Alor lé minus? On s'trén' dan l'Kanyon?
-Ta gueul, j'té rien d'mandé.
-Moi non plu, pourkoi tu m'insult?
-Alor, d'ou sa vien le kipu k'é arivé d'un kou?" Cette réplique provoqua l'hilarité générale parmi les Orks en présence. Hormis Zagdut.
"-Ekout', minus." poursuivi ZagDut, passablement énervé. "Ta brouet' de Snakebite, cé rien kont ma békan. On fé la kourss', é si j'gagne j'fé c'ke j'veu avek toi. Ok?"
Ni une ni deux, en bon Evil Sun, Gorbatz accepta le défi, ne doutant pas de réussir. Il s'aligna sur la ligne de départ tracée dans le sable tandis que son rival sortait un gigantesque Choppa de son chariot.
"-Trwa! Deu! In! Go!"
Et en un instant et un vrombissement, les véhicules avaient disparu au premier virage...
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Dans la clairière à la sortie du Kanyon, Nargrunt et deux des acolytes de ZagDut prenaient des paris.
"-Moi, j'parie 15 dents k'c'é ZagDut l'pluss' rapid'.
-Nan, c'é Gorbatz.
-Moi, j'di k'se s'ra égalité." lacha Nargrunt avec un grand sourire. Par défi, bien entendu, car il savait que c'était pratiquement impossible.
A ce moment même, les deux concurents passérent la ligne d'arrivée... exactement en même temps, en s'insultant et s'engueulant allégrement. Nargrunt tendit une main a chacun des parieurs et récolta 30 dents et des gromellements. Tandis que les spectaters criaient à la triche, l'un des deux concurrents, de frustration, lâcha un monstrueux pet. Ce qui fit taire l'assemblée. Quelques Grotz poufférent, mais le premier à rompre vraiment le silence fut bien évidement Nargrunt, plus vif que ses camarades.
"-C'é l'kél d'vou deu k'a fé ça?"
Gorbatz et ZagDut le regardérent un moment, avant de répondre en choeur:
"-Moi!
-Bah nan, c'pa possib', vou pouvé pa l'avoir fé en même tan.
-Nan, c'é ke moi, ZagDut y proute pa en publik.
-Koi? Tu s...
-Ekouté, vou fét' un konkour é çui k'a fé l'pluss mieux il a gagné? Trwa prout chakun, cé oké?
-Wé." répondirent les deux Nob aprés mûre réfléction.
Gorbatz lâcha alors une flatulence tout à fait satisfaisante. ZagDut répondit par une mélodie de clairon. Vexé, Gorbatz répliqua par un chapelet de petites explosions, et le public émit quelques applaudissements. ZagDut lui rendit là pareille, et eu le même résultat. Gorbatz réussi à obtenir une charmante musique, ce qui lui valut l'approbation générale. ZagDut se concentra alors intensément, sachant que si il ne faisait pas du mieux qu'il pouvait, il aurait perdu... il vira du vert au rouge, puis passa au bleu, redevint vert et... un coup de tonerre frappa la clairière, jetant toute l'assemblée au sol. Il faut dire que, si les excréments de squig font un carburant à la fois économique et efficace, ils peuvent avoir d'étranges réactions vis à vis de certains gaz.
Un cratère remplaçait désormais le Choppa de ZagDut, et ce dernier lâcha un "Gnuk?" étonné avant de s'écrouler dans un "Oufgn" lorsque une de ses bottes lui atterit sur la tête.
Le soir, quand l'assemblée eu désérté les lieux, laissant ZagDut dans son trou, KassBrol passa par là. Se penchant au dessus du cratére, il lança au sinistré:
"-J't'avai k'le moteur été naz é ki falait pa tro pousser."
Depuis ce jour, on raconte qu'il vaut mieux ne pas trop s'approcher du lieu dit "L'Krater d'ZagDut" sans protection navale...

On oublie pas de poster son récit avant vendredi soir !
Allez, on se motive les boyz !

D'ailleurs faut que je pense à remettre le mien moi...

kirou.

pitaing j'ai zappé ce truc...si j'y pense je fait un truc, sinon c'est mort pour grosstaf (euh merde pour le pote de grosstaf)

La date est passée depuis deux jours, mais on a que trois (enfin deux et demi) participants, on fait quoi, on prolonge pour ceux qui veulent écrire quelque chose ou on lance les votes ?

comme vous voulez...J'ai le même soucis ailleurs on part avec deux participants... pas drole, et si le demi avait un truc presque pret on lui laisse une semaine pour finir .

Ah mes f*** je croyais que j'avais jusque la fin de semaine :s
J'ai un truc en cours oui ...
Dimanche soir ça va pour moi, après à voir si d'autres veulent une semaine de plus...

Kirou !

S'il me vient une idée je veux bien tenter de participer, écrire, j'aime. Par contre je ne dis pas non pour la semaine supplémentaire si ça peut relancer la machine.

Désolé du retard !



L’étoile Ball’ Eud Kikram, centre du système ork Ponchopp Ponchopp, se couchait sur la planète Ornemeill’. L’astre délivrait ses derniers rayons de lumière sur la vallée du Squig Poussière. Cette zone désertique avait été autrefois occupée par des tribus orks, mais suite à la Grande Ruée vers l’Squig des années 40.970 dans des régions plus au sud, l’endroit avait été complètement abandonné.
Au cœur de la vallée s’élevait une colline, autour de laquelle une ville ork avait vu le jour, avant d’être désertée. Les amas de tôles qui faisaient office de bâtiments s’érodaient rapidement en raison des fréquentes tempêtes de sables régionales, et de temps à autres la rare faune locale apercevait une grue ou une hutte s’effondrer dans un grand vacarme métallique.
Mais ce soir là, les animaux entendirent autre chose…



Une explosion se produisit soudain en plein cœur de la ville morte, rompant le silence qui régnait alors dans la vallée. Un nuage de fumée s’éleva, se dissipa, puis plus rien.
Quelques instants plus tard, sortant de la ville, deux ombres - une grosse et une plus petite – se déplaçaient rapidement en direction de la colline.
« Aller aller ! Grouille-toi, boss, et lâche s’te truc, y nous kourt apré’ ! piailla la petite ombre d’une voix inquiète et perçante, peu supportable.
_Rhaa, ta gueul’ un peu, kornichon, et march’ au lieu d’jakasser » grogna la grosse ombre.
Les deux compères escaladèrent les premiers rochers de la colline et devinrent visibles, éclairés par la lumière orangée du soleil couchant.
Le premier était un gretchin, naturellement, nommé Kammora. Il paraissait visiblement très affolé, mais pour un gretchin c’est un comportement jugé plutôt naturel.
Le second était le Boss Ronnok, Nob Blood Axe de sa tribu, les Nerfs Eud’ Plomb. Propriétaire du premier, il avait son lance-rokette de précizion à l’épaule et des vêtements entièrement blancs, des bottes jusqu’à la capuche : ork nordique, il avait pris la (mauvaise) habitude de se camoufler toujours en blanc, qu’il se déplace en pleine forêt ou la nuit.
« Mais lâche ça j’te dis ! répéta le grot. Ca va nous r’tarder ! Et pi en plus, y’a plus d’rokette.
_Oué bé hein, dit Ronnok, on voit ben k’c’est pas l’tien. S’mon deuzièm’ amour dans la vie…
_Apré’ mwa, boss ?
_ Nan, apré’ mon poing gauche, krétin. Aller avances ou tu t’le prend. »
Ils continuèrent leur montée. La colline ne faisait qu’une centaine de mètres de hauteur, mais la pente était raide et il faisait quasiment nuit. Ils ne progressaient donc pas rapidement.
Soudain, le Nob s’arrêta : il venait de se rendre compte d’un truc :
« _Mé attend, pourkoi k’on s’enfuit, déjà ? demanda-t’il. Kammora se retourna.
_ J’te l’ai dit ! couina le grot. J’l’ai vu, j’ai ben vu, il a bougé apré’ k’ta tiré ! L’est vivant, l’est encore en pleine forme sans doute le salo’, t’as raté sa tête ! T’l’as touché à l’épaul’, et maint’nant y va nous courser ! T’vizes komm’ un snot, toi !
_ Mais d’toute façon, s’il est pas crevé, l’est quand même bien démoli. A nous deux, on peut tenter l’koup, nan ? Aller, fauss’ alerte, on r’descend ! On va en faire k’une bouchée d’ce…
_ Non ! Fau’ pas ! Fau’ pas ! répétait l’autre, j’le sent pas, je… »
Un hurlement rauque et puissant venant de la ville abandonnée l’interrompit et traversa toute la vallée. Le grot ne put s’empêcher de pousser un pitoyable cri de frayeur suraigu, et son maître lui envoya un coup de botte dans les dents pour le calmer gentiment.
_Ekraz’ un peu ! râla Ronnok. Bordel, en fait y pète enkor’ le feu… Faut k’on s’grouille, avek tes konn’ries y nous a kapter et y va nous koller au train. On s’planque là haut ! »
Il prit son grot endommagé par la jambe et le traîna vers le point culminant de la montagne, avançant lentement mais sûrement. On ne les voyait maintenant quasiment plus et ils demeuraient deux ombres entre les rochers. Et derrière eux, une troisième ombre se rapprochait rapidement des deux individus, non sans moult grognements et soufflements…



Ronnok sentit à un moment que le sol était de plus en plus plat. Le lance-rokettes à l’épaule et le gretchin à la main, il s’avançait toujours plus en avant, bien qu’il n’y voyait maintenant absolument rien. Le vent soufflait fort ici, mais en fait il s’en foutait complètement, et le lecteur aussi je suppose.
Il scruta l’horizon à la recherche d’un quelconque repère. Soudain, il aperçut pas très loin une lueur rougeâtre, un peu plus haut. Le Nob y alla, curieux, et découvrit une solide porte de fer, entre deux énormes blocs, éclairée par un néon rouge. Il regarda la serrure, soupira, prit son gretchin par les deux bras et le secoua violemment. Celui-ci sortit de sa torpeur et piailla et couina dans tout les sens, comme une sorte de sale petit… gretchin.
« Lâche-moi, vieux sch’nork ! hurla t’il, on est où ?
_Ché pas, kornichon, mé’ j’ai trouvé un truc louche. Ouvre moi la port’ avek té talents d’voleur. Moi j’y arrive pô »
En effet, dans la tribu de Ronnok, les gretchins passaient pour des dieux dans tout ce qui était ouverture de portes. Kammora s’avança, réfléchit une seconde. Il tourna la poignée, et la porte s’ouvrit comme par enchantement. Ronnok secoua la tête et dit simplement :
« Moi, ça m’la koup’. »
Le gretchin ne dit rien et voulut entrer, mais son Nob l’attrapa par le col :
« C’est MOI l’premier, OK ? »
Le grot commençait à penser sérieusement à des vacances.
Ils entrèrent et après avoir traverser un court vestibule, qui semblait s’enfoncer dans le flanc de la colline, ils arrivèrent dans une pièce éclairée, dans laquelle ils restèrent tout à fait coi (oui, oui, ce mot existe !) : il y avait ici un véritable atelier dont même le mieux équipé des mékanos du coin ne pouvait que rêver. Le sol était recouvert de caisses, remplies d’outils, d’armes insolites, de carburants, d’explosifs… Plusieurs tables étaient installées, sur lesquelles reposaient sur papiers des plans de véhicules tous aussi gros les uns que le autres, ou de modèles nouvelles générations de Cybork.
Au milieu de ce joyeux fatras se tenait une espèce de chaîne de montage, longue d’une vingtaine de mètres. Dessus se tenait des espèces de robots humanoïdes en acier à moitié terminés, avec des yeux rouges et des dents humaines. Ils firent bien rigoler Ronnok.
Ce dernier fut éjecté contre le mur, et il s’écroula lourdement sur la table juste en dessous. Kammora, occupé à fouiner et à piquer des trucs dans une caisse, releva la tête et hurla. Ronnok se dépêtra de tout ce bordel et jeta un œil à son agresseur. Il avala de travers.
Devant eux se tenant Chef Crakmar Eul’ Machônneur, Boss Incontesté de la tribu des Nerfs Eud’ Plomb. L’épaule en sang, la veste déchirée, il avait l’air particulièrement pas content.
« _Bah alors, on voulait faire la kourse avec le Crakmar ? » grogna-t’il, essoufflé.
Il sauta sur Ronnok et le plaqua contre le mur, sa main contre la gorge du Nob. Le mur se fissura.
« _ Mon gros Ronnok, mon cher, mon tré’ tré’ cher gros Ronnok… T’voulais m’buter, t’t’a l’heure, nan ? C’pas tré’ fair-play d’vouloir m’déglinger komm’ sa à la rokette, hein ?
Le Nob toussota :
_ J’peux tout expliker, Chef !! C’est lui, là, eul’ p’tit, k’a tout komploté, dit Ronnok en pointant honteusement du doigt son gretchin. J’ai voulu l’stopper, mais y s’est enfui, et pi’ bah…
_ TA GUEULE ! hurla Crakmar en écrasant la gorge de son Nob. Prends moi pas pour plus kon k’je l’suis déjà. J’ché ben pourkoi k’t’a fait ça, s’pèce d’ordure, t’voulais me piker ma tribu, hein ? Tu t’es dit si l’aut’ crèv’, c’est moi l’patron ? J’komprend maint’nant pourkoi k’tu m’a attirer dans s’te ville pourrie loin d’la base. Mais maint’nant c’est toi l’gars pourri ! J’vais t’faire déguster, mon pote, tu va pas êt’ déçu ! Et après j’te donnerai à Froukin… »
L’image de l’horrible mange-face de son boss revenant en mémoire, Ronnok tenta alors de pousser Crakmar avec ses pieds. Déséquilibré, le Big Boss tomba et s’écrasa sur la chaîne de montage, la brisant en deux.
Une alarme retentit alors et la lumière devint rouge. Un avertisseur sonore vociférait :
« Intruzion, intruzion, gar’ à vos fess’, lé voleurs, vous z’aller en chier »
Et aussitôt, l’atelier sembla prendre vie. Les robots de la chaîne de montage et d’autres cyborks automatiques s’animèrent et se mirent à répéter à toute allure « j’reviendrais, j’reviendrais… ». Ailleurs, des mini-kopters allumèrent leurs moteurs et volaient à travers la salle. Des gatlings installées au plafond tiraient partout. Tout ça pour un horrible bazar.
Crakmar profita de la diversion pour se relever et envoya son poing sur Ronnok. Mais le poing fut stoppé par une main de fer, à dix centimètres du visage de son adversaire.
« Ki c’est ki m’cherche ? » hurla Crakmar, et il prit le bras de fer de son empêcheur-de-frapper-en-rond et le brisa net. Le Big Boss fut alors prit par des dizaines d’autres bras métalliques avant d’être balancé sur un tas de caisses.
Les robots aux yeux rouges se soulevaient. Ils claquaient des dents : « j’reviendrais… » et s’avançaient vers les deux combattants, piégés au fond de l’atelier par une véritable armée mécanique.
Ronnok ne perdait cependant pas le nord, et il attrapa la jambe d’un des robots pour frapper Crakmar à terre. Un mini-kopter lui fonça alors dessus et explosa à la figure du Nob, permettant au Big Boss de s’écarter. Une paire de pieds mécanique courut cependant vers Crakmar pour lui asséner un violent fouetté au visage, l’expédiant alors au sol.
La situation était carrément critique. Ronnok et Crakmar se tenaient contre un mur et devant eux leurs adversaires de métal vrombissaient et frappaient dans le vide, s’avançant inexorablement vers les orks. La situation imposait des sacrifices, Ronnok le savait, et sacrifiant son amour-propre il prit la parole :
« On a pas l’choix, Crak’, faut s’les faire à deux !
Le Big Boss réfléchit une demi-seconde, ou tout au moins fit semblant, avant de dire :
« OK ça roule. »
Quand il y a un ork isolé, ça va. C'est quand il y en a plusieurs qu'il y a des problèmes. Et en l'occurrence ici, ça allait chier sévère chez les boîtes de conserves, se disait le Big Boss...
Les deux orks s'apprêtaient à sauter sur l'ennemi courageusement... et finalement ils s'envoyèrent un poing dans la figure mutuellement.
"_Sal' traître ! hurla Ronnok.
_T'es ben une fiotte eud' Blood Axe, twa !" cria Crakmar.
Et ils continuèrent à se battre ainsi. La horde mécanique s’apprêtait à réduire en bouillie les deux peaux-vertes. Tout allait mal…



Le grot Kammora, qui avait su se cacher à temps (comme d’hab’…) regardait son maître et le Big Boss se faire encercler. Il aurait bien pleuré sur le sort de ses amis… Non, bien sûr, non, je rigole, il en aurait plutôt bien ricané, mais l’heure n’était pas aux moqueries.
S’il le grot ne s’était toujours pas enfuit, il y avait une raison : l’alarme avait déclenché un système hydraulique qui avait fait s’écraser un énorme bloc de pierre devant la sortie.
Kammora cherchait une solution. Dès que les orks se seraient fait hacher, les robots le trouveraient et en feraient autant avec lui. Le grot chercha dans l’atelier une quelconque arme… et celle qu’il vit lui rappela de bon souvenir.
C’était un Shokk Attack Gun de première classe, Kammora reconnu l’arme car il avait vu des Meks de sa tribu les essayer sur les régiments de Garde Impériale du coin.
Le grot se souvenait parfaitement de son fonctionnement. Il prit l’entrée d’air d’habitude réservée aux snotlings, et la pointa sur les robots. Aussitôt qu’il appuya sur le bouton, une violente bourrasque commença à mettre le bazar dans l’atelier. Les créatures mécaniques étaient aspirées par la machine, de même que des dizaines de feuilles et d’outils. Le grot ricana tandis que les robots rentraient un à un dans l’aspirateur. Crakmar et Ronnok, couverts de bleus, s’étaient accrochés à une barre du mur et manquèrent de se faire aspirer également. Comme ils avaient l’air content ! Ils pourraient continuer à s’entretuer tranquillement…
Mais au même moment, Kammora écrasa par mégarde le bouton qui activait le champ de force du Warp de la machine. Le grot eût le temps de se jeter à terre, avant que l’engin ne tire dans tout l’atelier tout seul, réexpédiant les robots et les outils : tronçonneuses, haches, marteaux... volaient dans la salle, rendant le coin un brin dangereux.
La salle allait s’écrouler. Des pans de plafond tombaient au sol. Les orks allaient être enterrés vivants, mais ça ne les empêchait pas de continuer à s’envoyer des baffes, totalement inconscients du danger.
Seuls le grot gardait ses esprits. Il vit alors un trou au plafond, qui révélait un ciel étoilé. Kammora réfléchit un instant, regarda le Shokk Attack Gun qui tirait toujours. Puis soupira. Il n’y avait qu’une seule alternative.
Le gretchin sauta dans l’aspirateur de l’arme, pointée vers l'ouverture. Passant par la tuyauterie de la machine, il entendit une dernière fois les deux orks hurler :
« _J’te nik’rai, mêm’ si j’doit l’faire au paradis dé z’orks !
_Va chier, sal’ tarlouz’ d’mes deux ! »
Et il ne les entendit plus jamais… Le grot vit devant lui le portail Warp, et au dernier moment il voulut faire demi-tour. Trop tard !
Le grot ferma les yeux et fut expédié dans le Warp.



Tout était calme… Le ciel était d’un rose bonbon, très agréable… Ca sentait le squig rôti… Il ouvrit les yeux.
Devant lui, vision d'horreur : son maître Ronnok, en chair et en os ! Le grot hurla de terreur. L'ork lui dit simplement :
"-Calm' toi, boss ! Et vient plutôt manger, j'ai fait la kuizine."
Kammora s'arreta de hurler. Il l'avait appeler "boss" ? Il lui avait préparé à manger ? Mais où on est, là ?
"_Euh, ouais, merci, dit le grot. Mais pourkoi ?"
L'autre rigola.
"_Bah t'es bête boss, chui à toi, t'a oublié ? Ici, les grands doivent obéir aux petits. Viens, j'te dit, j'ai préparé un confis d'squigs aux amand'. Et apré', c'est cake aux champignons'"
Le grot ouvrit de larges yeux. Le paradis ? Ou alors un énorme canular qui lui vaudrait deux bonnes baffes ? Toujours est-il qu'on lui proposait à manger, et le grot se releva fièrement et dit :
"_OK, gros lard ! Amène moi la bouffe ici, et fissa, avant que j'm'énerve ! Ahahahahahahahah !" (il ne put s'empêcher un petit rire de triomphe).
Mais avant d'avoir fini de rire, il vit quelque chose de bizarre dans le ciel rose. Il aperçut comme une tâche noire, qui grossissait à vu d'œil. La tâche, bien ronde, se rapprochait du grot. Celui-ci hurla de terreur, et crut qu'il allait tomber dedans. Il fut happé à l'intérieur et se retrouva projeter des centaines de mètres au dessus du sol, par une nuit sombre. Le grot cria toutes la durée de sa chute. Il eû bien le temps de voir son long nez foncer à toute allure vers le sol.
Il s'écrasa finalement, la tête enfoncée dans un rocher. Il était cependant toujours en vie, mais il ne pouvait plus bouger. Le calme dans lequel il fut soudain plonger lui fit pousser un cri de gloire. Il s'en était sorti ! Il était vivant ! Quand il sortirait de là, il reviendra dans sa tribu en héros...

Et, la tête enfoncée dans la roche, il ne vit pas l'énorme squig-hyène qui s'approchait de lui en se léchant les crocs...

THE END

Sans soucis, je pense qu'on va rajouter une semaine de plus, qu'est-ce que t'en penses Kraz ?!

Kirou.

Moi je vois pas ce qui s'oppose, si ça peut faire un participent en plus c'est nickel.

Voici mon récit les boyz. Désolé pour la taille qui a été légèrement dépassée mais visiblement au vu de ce qui a été pondu plus haut cela ne dérangera pas trop.


C’était avec une certaine appréhension que Glarfnuk attendit dans ce qui ressemblait a priori à une salle d’attente, l’hygiène en moins. Il était seul sous la tente et devait attendre que le doc’ ait finit l’opération qui était déjà en cours. Les jambes de Glarfnuk tremblaient un peu car les cris qui sortaient de la salle d’opération auraient n’étaient visiblement pas des cris de satisfaction et ressemblaient plutôt à un squig malade que l’on égorge, mais il se dit au fond de lui qu’il fallait souffrir pour être beau, les choses ne s’achetaient pas aussi facilement en ce bas-monde.

Au bout d’une trentaine de minutes d’impatience et d’appréhension, le patient sortit enfin de l’antre du doc’ avec un sourire satisfait. Du sang coulait encore de ses plaies béantes mais un sourire satisfait restait figé sur la trogne de l’ork qui avançait avec une démarche assurée. Il cru percevoir une pointe de soulagement sur le visage de Glarfnuk et cru bon de lui souffler :
- T’inket’ po va, cé le meilleur des doc’ ce doc’. Regad’, y m’a fait encor’ mieu que j’létais d’ja.
- Mé, y t’a changé quoi pour qu’tu sois si content ? lui demanda Glarfnuk.
- Hé hé, ça j’le garde pour moi, mais si y en a un qui me cherche des noises, y saura à qui il a à faire, un vent de colère s’abattra sur lui, parole de Grognak ! s’exlama-t-il en se tappant vigoureusement du poing sur le torse, son sang se répandant encore une fois sur le parterre de la tente.

Glarfnuk haussa les épaules, tout concentré et gêné de sa future requête, il laissa donc s’en aller le vigoureux Grognak. Une fois celui-ci partit, l’ork entendit le doc’ crier « Au suivant ! » et se leva pour aller le rejoindre. Le patient rentra donc dans la pièce qui était jonchée de débris métalliques tous plus rouillés les uns que les autres et se demanda s’il avait bien fait de prendre rendez-vous. Face à lui se tenait le doc’, non moins costaud qu’un nob et avec la même tête de porte-bonheur. Il portait tout un tas de babioles sur lui qui devaient semble-t-il l’assister lors de ses opérations et Glarfnuk espéra avec ferveur qu’il n’emploierait pas sur lui l’énorme scie rouillée taguée amoureusement « bisou » par son propriétaire.

Glarfnuk entreprit donc de se déshabiller comme le voulait la coutume mais le doc’ le coupa dans son élan : « Ouah, ça se voit d’là que c’est riquiqui ».Tout penaud, l’ork lui répondit :
- A ce point doc’ ?
- Be houé, j’comprends mieux pourquoi t’as pris rendez-vous mon gars. J’me pose même la question d’savoir pourquoi tu l’as pas fait plus tôt, mais à vrai dire j’m’en balance, lui rétorqua le doc’.
- Ben en fait j’hésitais à …
- Nan mais chui sérieux boy, j’m’en contrefou, aller, d’z’habilles-toi vieux, lui ordonna le doc’.

Au moment où Glarfnuk entreprenait la pénible tâche de se dévoiler comme un ver au doc’ un grondement retentit suivit d’une explosion. Le doc’ secoua la tête de gauche à droite d’un air de dépit :
- J’lui avait bien dit qu’il avait été trop gourmand sur la pression … Z’ont toujours les yeux plus gros que les muscles cé boyz. Maint’nan y doit avoir les fesses en charpie c’crétin qui voulait péter plus haut que son cul ! s’exclama le doc’.
- Pardon doc’ ? s’enquit Glarfnuk.
- Rien rien, il avait entendu l’expression et voulait voir ce que ça f’sait. V’la les résultats quand on écoute pas les conseils du vieux doc’. L’a du essayer son joujou devant l’enclos à squigs et v’la le résultat …
- Ah c’est pour ça qu’il parlait de vent l’aut’, hé hé, s’amusa Glarfnuk.

D’un claquement de doigts le do’c lui ordonna de continuer ce qu’il s’apprêtait à faire et son patient obtempéra derechef. Une fois la lourde tâche achevée le doc’ saisit le membre à pleines mains et le soupesa. Il ne put s’empêcher de faire quelques remarques :
- Cé bien p’tit dis donc.
- Oué je sais, lui répondit Glarfnuk gêné.
- Et tu veux que j’te fasse quoi comme taff dessus mon gars ? lui demanda le doc’.
- Ben j’veux qu’il soit plus gros, répliqua Glarfnuk.
- Hmmm.
- Et plus long aussi ! ne put-il s’empêcher d’ajouter.
- Hmmm hmmm.
Le doc’ était tout à ses pensées et Glarfnuk pensa qu’il serait de bon ton de permettre au doc’ d’acquérir de nouvelles lettres de noblesses dans le domaine de la médecine, il continua donc sur sa lancée :
- Et j’veux aussi durer plus longtemps pask’on se moque de moi car chui pas endurant.
- Pas endurant ? le questionna le doc’, les sourcils froncés.
- Ben oué doc’, lé copains ils me disent qu’ils réussissent à tenir des heures en plein effort et moi ben j’tiens kek’minutes, lui souffla-t-il, gêné de ses prestations.
- Oué enfin ça ce sont des racontars hein, tous les boyz se vantent mais au final cé à vot’partenaire de juger.
- Oué, mais j’veux être endurant comme pas deux doc’, j’la veux grosse, longue, et perforante !
- Performante plutôt ? le coupa le doc’.
- Oué, performante, enfin je veux la meilleure de la tribu quoi.
- Hmmm hmmm hmmm.
- Gné ?
- Oué oué, j’vé te faire ça mon boy, mé cé bien pask’ t’es complexé hein. J’pense qui vaut mieux un boy décomplexé et balaiz’, qu’un boy complexé et nullos, t’é pas d’mon avis ?
- Si si doc’, bien sûr ! affirma vigoureusement Glarfnuk.
- Oké, alors allonges-toi mon gars. Ca va faire un mal de squig mais après tu me remercieras.

Le patient s’allongea donc sur la table d’opération que le doc’ entrepris de débarrasser de son contenu. Glarfnuk grimaça lorsque ses fesses nues touchèrent les restes du sang de Grognak mais se dit que c’était pour la bonne cause.

Sortant de la tente du doc’, le nouveau Glarfnuk jubilait intérieurement du changement qui avait été effectué sur lui. Beaucoup plus sûr de sa personne il n’hésitait pas à lorgner de l’œil même les orks les plus costauds que lui. C’est au détour d’un des baraquements du campement que Glarfuk croisa son vieil ami Bastos. Voyant la mine qu’il arborait, Bastos interrogea son camarade sur le pourquoi de la chose et lorsque Glarfnuk ouvrit son imperméable le vieux Bastos resta sans voix. Il ne put s’empêcher de demander à son ami une demonstration de son terrible engin, ce que s’empressa de faire celui-ci. Glarfnuk se concentra quelques secondes, puis propulsa son nouveau membre à la vitesse de la lumière, son nouveau poing écrasant littéralement le premier gretchin qui passa à portée, éclaboussant la foule de ses entrailles. Stupéfait par la bêtise de son ami, Bastos cligna des yeux en contemplant le trou béant qui faisait jadis office de tête au malheureux cobaye puis applaudit de ses mains manifestement plus petites (même réunies) que celle de son comparse. Il lui demanda une seconde démonstration, à laquelle ne put résister Glarfnuk. Il se gratta la tête un instant pour voir ce qu’il pourrait bien pulvériser mais enclencha les mécanismes de son fulguro-poing (c’était le doux nom qu’il avait décidé de lui donner) sans s’en rendre compte et au lieu de se gratter le crâne (tic que les orks avaient mais qui ne leur servaient à rien car il était connu qu’un ork ne réfléchissait pas) ne réussit qu’à y ouvrir une large brèche dans laquelle s’engouffra son propre poing.

C’est ainsi que le doc’ pu cocher une nouvelle fois son tableau qui recensait tous ses patients car aucun n’avait jamais survécu non pas à ses interventions, mais plutôt à leur après. La tribu de Glarfnuk convint dès lors d’un nouveau proverbe ork qui se propagea à travers la galaxie toute entière : « C’est la taille qui compte, mais aussi la manière de s’en servir »

Je laisse kraz ou kirounette lancer le vote mais les inscriptions sont closes.

Je lance les votes, Kir, grouille-toi de poster ton récit. Et dire que les admins doivent être des exemples pour la communauté, roh. :p

Pardon pardon pardon ! Mea culpa !


Il faisait pâle, une lumière de ces jours vides où l’on à l’impression que Mork va nous tomber sur la tête… Guntsnik n’était rien de plus qu’un sale cleptomane deathskull. Un boyz parmi les boyz. Un bleu parmi les bleus…
Cela faisait maintenant bientôt cinq ou huit jours qu’il marchait dans la neige, depuis que ce crétin de Dragstek avait prit un virage trop séré avec le truk de la bande et que Guntsnik était passé par-dessus bord...
-«ça m’prendra a vouloir essayé d’choppé l’grot bidouyeur’ pour en fer mon quatr’ heur’… » Avait-il grogné, se relevant lentement de sa lourde chute, le truk aux néons bleus clignotants déjà loin devant lui…
La planète sur laquelle il se trouvait n’était pas des plus accueillantes, climat glaciale, neige, verglas (pas étonnant que Dragstek ai « dérapé »…), peu de végétation et encore moins de nourriture, des stalagmites à perte de vue. Guntsnik se demandait toujours pourquoi les zoms tout mous étaient venu se poser ici. Lui savait pourquoi il était là, enfin du moins comment il était arrivé là… Le maudit Space Hulk « en karton » du Boss Baltazorg avait rien trouvé de mieux que de tomber en rade à quelques encablures d’ici!
Le groupe chargé de trouver du matos devait normalement stationner au pied des pics rocheux, un campement fait de bric et de broc. A l’entrée, un enclos à squigs portatif avait été déplié afin de subvenir aux besoins les plus primitifs, la tente/bistrot de Heinekerk trônait au milieu de la « place », des flaques indéfinissables engluant les alentours. Tout autour, les huttes des boyz, et au nord, la tente de Nibarf, le plus gros et gras des nobz goff, frère sporadique de Baltazorg.

Mais après toutes ces journées de marche dans la direction des pics, Guntsnik ne les avait toujours pas atteints.
Il commençait à avoir faim, et les effets du manque de bière de champignons « ki fon plané » se faisait ressentir (tremblements, démangeaisons, et sautent d’humeurs (un ork me direz vous…)). Guntsnik en avait marre de marcher, tout ork qui se respecte sait « kon é pluss vit’ dan la baston kan on roul’ ! », du coup il n’avait plus l’habitude de déambuler pendant autant de temps…
Décidé à se reposer un peu avant de reprendre la marche, il s’adossa à un pic de glace et s’assoupit, sa douille fétiche entre les doigts…

-« Guntsnik… Guntsnik… Guuuuuuntsnik… Guuuuuuuuuuuuuuuuuuntsniiiiiiiiiiiiik… »
-« ZZZzzzzzZZZZzzz »
-« Bordel GUNTSNIK ! DEBOUT ! »
Sortant de sa torpeur, Guntsnik se redressa se demandant qui osait importuner son sommeil…
-« Oué Kess’ kia ?! J’pioncé môà… » rabroua Guntsnik.
-« On sait Guntsnik, on sait… On sait tout en réalité… »
-«Oué, môà aussi j’sé tou… » grogna Gunts tout en restant les yeux fermés.
-« On sait vraiment tout Guntsnik, on sait tout sur tout, tout sur toi, tout sur la vie… »
-« Oué, et moi j’sui Mer Térésa ! » ragea le Deathskull.
-« On sait que tu piques dans la réserve d’Heinekerk, que tu fumes des champis qui font rire alors que Nibarf l’a interdit, que tu joues au carte avec les grots de l’atelier du Mek’. On sait aussi qu’il t’arrive de discuter avec Kerviek sur le cours des dents, et qu’il te manque un bouton à ton slibard. On sait même que t’as un dessin de Dragstek assez… suspect, sous ton oreiller… »

Guntsnik ouvrit un œil écarquillé, interpellé par toutes ces vérités (personne n’était au courant pour le dessin…)
-« Par Gork et Mork ! ».
-« Oui, c’est Nouuuuuuuuuuuus ! » répondirent-t-ils en cœur, un large sourire au coin de lèvres…
Dans un épais nuage rosâtre, deux bonnes trouilles faisait face à Guntsnik, une plutôt large et grassouillette, avec des bas joues et un double menton, ça devait être Gork. L’autre avait une figure plus fine mais pourtant plus carré, une large mâchoire (même pour un ork…) et des oreilles pointus, c’était certainement Mork…
Guntsnik n’en croyait pas ses yeux, cela faisait pourtant un moment qu’il n’avait pas bu… Incrédule (non un ork n’est pas toujours incrédule !), il ne comprenait pas vraiment ce qu’il lui arrivait…

-« Ecoute mon p’tit gars, tu dois retourner au camp, il y a un front de « zoms » qui arrive par le sud. Tu te dois de prévenir tout le monde et les amener de l’autre coté du lac gelé de l’Est pour attendre les renforts du Spacehulk… » clama le plus mince, le gros acquiesçant à ses cotés.
-« Mé euh, si y’a k’un front il sufi d’lui mettr’ un bon kou d’kikoup’ dessu et il sera K.O le zom tou mou…» répliqua Guntsnik.
-« Fais ce qu’on te dit ! Tu doutes de notre parole ?! » grondèrent G&M.
-« Bah non, mé bon, les zom on peu les krazé normalmen… » hésita Gunts.
Le nuage rose devient pourpre…
-« On ne te demande pas ton avis sale bleu ! » insista Mork.
-« Ok, ok, j’y vé, mé c’par ou l’kam, j’sui pomé !? » questionna Guntsnik.
-« Par là… »

Guntsnik se réveilla brutalement, les pieds tout moites et la bave au creux de la bouche. Il essaya de retrouvé son esprit (c’est bien connu qu’un ork n’a pas plusieurs esprits, au contraire de l’expression communément admise) rapidement, se demandant encore si c’était un rêve ou la réalité. Son esprit d’ork lui dicta alors de ne pas se poser de question et de foncer au campement…
Étonnamment, il le trouva en moins de deux heures de marche cette fois…
Arrivé là-bas, il raconta chez Heinekerk à qui voulait l’entendre qu’il avait rencontré G&M… Que tout le monde devait le suivre à travers le lac gelé, etc, etc… (Je vous abstiens du récit Ubuesque de Guntsnik à ses compatriotes…)
Tout ce remue-ménage ne plaisait guerre à Nibarf. « Vl’ati pas que ce sal’ chapardeur va me r’tourné l’cervo d’mé boyz ! », il décida donc de mettre Guntsnik en quarantaine dans l’enclos à squigs…
Cependant, quelques-uns des boyz (surtout les quelques dingboyz de la bande), avait bien cru au récit de Gunts, ils décidèrent donc d’aller le chercher à la nuit tombé et de se tirer avec un des chariots… Dragstek, tout content de son nouveau joujou fit vrombir le moteur du monstre de métal, et toute la bande de fidèle, empilé sur la plateforme, détala à travers le campement, Guntsnik, indiquant la direction au chauffeur…

Ils roulèrent tous à toute blinde à travers le lac gelé, Guntsnik sur le pare-buffle avant inspectant la moindre fissure dans la glace pour que celle-ci ne cède pas sous le poids du véhicule…
Ils roulèrent un long moment droit devant eux sans se soucier du temps qui passe… Mais une fois le réservoir vide, Guntsnik et sa bande, durent se rendre à l’évidence, il allait maintenant falloir marcher, et cela pendant encore un petit moment afin que les bruits sourd de la baston derrière eux soient assez loin… Après plusieurs encablures, la bande se dégota une vaste grotte où ils installèrent leur nouvel habitat, au moins pour « Kelke jour » selon Gunt.

Mais leur petite communauté, après plusieurs semaines, fonctionnait toujours aussi bien, Guntsnik racontant souvent, le soir, au coin d’un feu, des récits qu’il tirait de sa tête (ou d’ailleurs…). Quelques grots, faisant aussi partis des rescapés, ayant établi au fond de la grotte une culture de champignons afin de subvenir aux besoins de tous, les boyz vivotait de jours en jours…
Ainsi, vivant d’amour et d’eau fraiche… Pardon, de champignons hallucinogènes et de bière du même ingrédient, la communauté Guntsnikesque continua à exister de nombreuses années. Un feu chaleureux ronronnant toujours à l’intérieur de la grotte, ses flammes éclairant les effigies de G&M ornant artistiquement les rugueux murs de la grotte. .. Amork.

Nenuit, Kirou !